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L’ile de La Dominique est un paradis perdu, entre la Guadeloupe et la Martinique. Dans les caraïbes les tempêtes tropicales ne sont pas rares. Elles sont parfois dévastatrices comme de nouveau l’ouragan Maria qui vient d’ anéantir cette petite ile de 70 000 habitants. Nous ne sommes pas ici dans un paradis fiscal, ni sous administration d’un riche pays développé. La population de cet état indépendant depuis 1978 subit ce désastre qui l’appauvrit encore plus. Le premier ministre R Skerrit vient de déclarer : « [les habitants de la Dominique] ont perdu tout ce qui pouvait être perdu.
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Quant on parle du Canada on pense aux grands espaces, au paradis blanc, aux chutes du Niagara (la rive canadienne surpasse la rive américaine).
En 2017 le Canada fête les 150 ans de sa confédération. De l’inuit à l’indigène, en passant par le peau rouge et l’indien, l’histoire du Canada s’est écrite à la pointe des flèches des Premières nations. Les indiens sont les premiers habitants d’Amérique du nord dès 25000 av JC, bien avant l’arrivée des colons européens, que ce soit les Vikings, Christophe Colomb ou Jacques Cartier. Nunavut signifie littéralement ‘notre terre’ en langue inuit. Au Canada on estime aujourd’hui le nombre des autochtones à environ 1,2 million. Le pays est une mozaïque de cultures qui rend aujourd’hui encore son unification délicate avec principalement des anglophones, mais aussi de nombreux francophones, et bien sûr les Premières nations. Ainsi, dans le grand nord les autochtones et les inuits sont majoritaires (85% au Nunavut, 50% dans les territoires du nord-ouest, 25% au Yukon).
Aujourd’hui encore les Premières nations (‘Natives’), dont beaucoup vivent encore dans des réserves, se sentent insuffisamment reconnues dans la société.
C’est dans ce contexte que Toronto organisait en juillet la 9ème édition des ‘Jeux autochtones d’Amérique du Nord’ (JAAN ou NAIG en anglais). La voie du sport à travers l’histoire a toujours été l’ambassadrice des cultures et minorités. Le thème des jeux autochtones de 2017 était : ‘Passé, Présent, Avenir. Tous ensemble’. Comme un écho et un appel pour l’année des 150 ans de la confédération du Canada.
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Alors qu’à la fin du XXe siècle tout homme trentenaire savait encore tailler un arc et façonner ses flèches, peu nombreux sont aujourd’hui les Wayampi qui possèdent encore un arc, et plus rare encore ceux qui savent s’en servir pour chasser et pêcher. L’heure du dernier (archer) des Wayampi semble bien annoncée.
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Les peuples amérindiens sont-ils toujours en harmonie avec la nature ? Les traditions résistent en profondeur tandis que la vie au quotidien revendique ‘fashion’ et outils modernes : Les vêtements de marque remplacent l’authentique Kalimbé, les boites de cassoulet concurrencent la chasse même au fusil. L’impénétrable forêt amazonienne n’arrête pas internet.
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Le fleuve Oyapock délimite la frontière, incontrôlable soit dit en passant, entre la France et le Brésil. Mais le fleuve est bien plus que cela et avant tout un lieu de vie animé dans le silence de la forêt amazonienne.
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La Guyane en amazonie abrite encore une faune et une flore importante. Une bio-diversité cependant menacée par l’urbanisation, la déforestation, l’orpaillage.
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Les amérindiens sont entrés dans la modernité, et si le manioc constitue toujours la base de l’alimentation, les produits manufacturés sont de plus en plus présents. Le manioc, mãni’o en langue Tupi, c’est la racine du peuple wayampi. Alimentation, boisson, rites et médiateur social.
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Manger comme par peur de manquer. Etonnant rapport des américains à la nourriture. Si on en doutait : le siège du slowfood n’est pas ici, même s’il faut reconnaître que la Californie est plutôt bonne élève pour une nourriture saine.
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Personne. Rouler comme un lézard au soleil souvent, et par moment plus vite que son ombre dans le désert du Nevada. Personne. Enfin presque…
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